Cette 4ème étape était la plus courte, mais certainement la plus technique. Avec deux premières spéciales très sinueuses, des enchaînements sinueux et des portions rapides dans la troisième, les mécaniques étaient mises à rude épreuve avant la montée finale de Bocognano. Au départ de l’épreuve, un mot était sur toutes les lèvres : gérer. Mais à l’arrivée, rien ne s’était passé comme prévu : la course est totalement relancée ! Catégorie J2 Cela fait trois jours que les J2 exploitent leurs mécaniques dans leurs derniers retranchements, s’adjugeant au passage de nombreux records dans les spéciales. Selon les dires de Marc Valliccioni, le rythme est presque celui d’un championnat de France, mais tous les pilotes estiment qu’il fallait désormais préserver la mécanique afin de conserver de bons espoirs de rallier l’arrivée. Pourtant, les mécaniques souffrent, et Valliccioni en fera les frais. Il souffrira toute la journée d’un problème de bougies brûlées, ce qui permettra à Stéphane Poudrel de s’imposer sur les deux premières spéciales. Les deux dernières reviennent à Serge Cazaux, désireux d’assurer le spectacle après avoir perdu toute chance de victoire hier. Mais le général est totalement relancé, Valliccioni ne disposant plus que de 11 secondes d’avance sur Poudrel. L’équipage Maury/Faure sur une Peugeot 205 Rallye s’empare de la troisième place.
Les vainqueurs de spéciales ES10 : Poudrel/Ratier – BMW M3 ES11 : Poudrel/Ratier – BMW M3 ES12 : Cazaux/Vilmot – BMW M3 ES14 : Cazaux/Vilmot – BMW M3 Le classement provisoire en J2 1. Valliccioni/Cardi - BMW M3 - 2h55’10“ 2. Poudrel/Ratier - BMW M3 - 2h55’21“ à 11“ 3. Maury/Faure - Peugeot 205 Rallye - 3h40’40“ à 45’30“ 4. Agostini/Royer - BMW 325i - 3h43’56“ à 48’46“
VHC/Classic La domination de Jean-François Mourgues semble difficile à remettre en question, mais le pilote se refuse à faire des pronostics : « Nous courons sur des voitures anciennes, un incident mécanique peut très vite arriver. Les mécaniques commencent à fatiguer, il faut gérer. » D’autre part, Jean-Pierre Lajournade se montrait confiant, désireux d’imprimer un rythme soutenu afin de monter sur le podium, gérer la course s’annonçait donc délicat. Il faut dire qu’au début de cette étape, Lafay, Kelders et Lajournade se tiennent en moins de vingt secondes, rien n’est donc fait. Marchetti, premier corse, préfère quant à lui ne pas se faire piéger et lancer toutes ses forces dans l’étape de demain. La première spéciale de la journée revient au duo Marcelli/Aubeuf sur leur Ford Escort Mk2. Mourgues a profité d’un choix de pneus Pirelli très tendres et remporte les trois autres spéciales. Derrière lui, ce fut une véritable explication. Lajournade/Rick-Place, pourtant confiants, perdirent un peu de temps dans la seconde spéciale sur une sortie de route sans gravité. D’autant que dans le même temps, Lafay/Mathon sur leur Mazda RX7, pourchassés par deux 911 survoltées, partirent en tête-à-queue, puis connurent quelques soucis de boîte de vitesse. Kelders a souffert de sa monte pneumatique Michelin, peu à l’aise sur le gras, mais limite la casse en conservant sa troisième place. Au classement général, les écarts ne cessent de se resserrer. On s’attend donc à une dernière épreuve décisive et disputée.
Les vainqueurs de spéciales ES10 : Marcelli/Aubeuf – Ford Escort Mk2 ES11 : Mourgues/Giraudet – Porsche 911 ES12 : Mourgues/giraudet – Porsche 911 ES14 : Mourgues/giraudet – Porsche 911 Le classement provisoire en VHC 1. Mourgues/Giraudet - Porsche 911 - 2h56’36“ 2. Lafay/Mathon - Mazda RX-7 - 2h59’40“ à 3’04“ 3. Kelders/Chiappe - Porsche 911 Carrera RS - 3h00’06“ à 3’30“ 4. Lajournade/Rick-Place - Porsche 911 Carrera RSR - 3h00’14“ à 3’38“ 5. Marchetti/Buresi - Ford Mk1 - 3h02’43“ à 6’07“
VHRS Comme dans les autres catégories, les mécaniques souffrent, et continuent d’écrémer le VHRS, le moindre souci entraînant des retards, donc des pénalités. Au départ de l’épreuve, les pilotes restent confiants, et conservent une fraîcheur physique qui devrait être bienvenue, au regard de la difficulté technique des spéciales de la journée. Malgré la légère avance des Baillet, les trois premiers se tiennent en seulement 16 points de pénalité au début de l’épreuve, ce qui ne laisse aucune marge d’erreur aux concurrents. Dudel/Perquin sur Porsche 911 SC et Olivieri/Ranisio sur Ford Escort RS 2000 restent au contact. Dominateurs lors de l’épreuve précédente, les Baillet ont cette fois-ci laissé un peu de marge aux concurrents. On trouve par conséquent deux équipages ex-aequo dans la première spéciale. On remarquera également la belle performance de Lareppe et David sur leur Opel Ascona, qui s’imposent lors de la troisième spéciale. Christophe Baillet refusait de crier victoire à l’arrivée : « Il y a moins de 20 points d’écart au classement général, tout peut arriver. On a déjà connu des renversements, il se passe souvent beaucoup de choses durant la dernière journée. Demain, il faudra prendre un peu de recul et surtout ménager la mécanique. » Les vainqueurs de spéciales ES10 : Baillet/Baillet – Porsche 911 Carrera RS 3.0 --- Herbeth/Seichepine – Porsche 928S ES11 : Baillet/Baillet – Porsche 911 Carrera RS 3.0 ES12 : Lareppe/David – Opel Ascona I 2000 ES14 : Baillet/Baillet – Porsche 911 Carrera RS 3.0 Le classement provisoire en VHRS 1. Baillet/Baillet - Porsche 911 Carrera RS 3.0 - 58 points 2. Petit Prost/Boine - Ford Escort RS 2000 - 76 points 3. Vlieghe/Deplancke - Porsche 911 Carrera - 80 points 4. Lareppe/David - Opel Ascona I2000 - 90 points 5. Rossi/Perlino - Lancia Flavia 1.8 Coupé - 90 points
L’étape de demain – Samedi 7 octobre 5ème étape : Ajaccio – Porto-Vecchio Départ 9h00 Ajaccio 9h43 ES15 : Verghia – Petra Rossa – 26,51km 10h46 ES16 : Pont de Calzola – Bichisa – 14,35km 11h29 ES17 : Moca Croce – Aullene – 17,50km 12h19 : Regroupement Quenza 13h30 ES18 : Levie – Col de Bacino – 20,21km Total étape : 177,54km --- Total épreuves spéciales : 78,57km
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